Dim 8 Nov - 12:09
Aurel C. Darsalya
poupipoupipoupipou
informations
nom completaurel cosimo darsalya
date de naissance & âge02 décembre, 27 ans
lieu de résidence (district)mìnthé
occupationalchimiste mention rat de bibliothèque et fouineur de savoir
groupealchimistes
domaine & expérienceduplication
featdazai osamu - bungou stray dogs
apparence
tête brune se balance. perchée sur 180 centimètres de maigreur enrubannée. tête brune se balance. au rythme hasardeux de pas trop légers. tête brune se balance. maladroite, renversera deux trois étales.
Un regard chatoyant, tréfonds d’une épaisse forêt striés des premiers rayons du soleil. Deux pupilles, vives et brillantes, cours d’eau exalté longeant ce bois ambré. Les yeux perçants d’Aurel ne pouvaient tromper quiconque savait regarder. Ils avaient l’éclat de celui qui comprend ce qui échappe au sens commun, de celui qui voit plus loin. Celui qui sait, et qui en sait plus. Les ténèbres de quelques rangées de cils coiffaient ces orbes rieuses, soulignant la malice qui régnait déjà en ces chairs. Esseulées, des mèches bronzes aux courbures extravagantes éclipsaient deux sourcils droits, quoique souvent trop expressifs pour ne causer aucune ridule. La chevelure de l'homme, masse farouche et désordonnée trônant sur une tête bien faite, conservait une longueur qui ravissait son minois. L'ossature délicate de son nez, la teinte poudrée de ses lèvres fines ne résistaient toutefois pas à ses moues enfantines. En dépit du sérieux colorant son regard, de la profondeur de son âme et des miraculeuses arabesques de son esprit, Aurel était dépeint comme un être d'une élégante innocence, d'une simplicité touchante ; pour le badaud qui ne s'y attardait pas, il n'était qu'un grand bonhomme désarticulé.
Grand bonhomme désarticulé, Aurel demeurait un homme dont on reconnaissait volontiers la beauté singulière. La finesse de ses membres et l'ivoire de sa peau lui prêtaient cette allure séraphique qu'il convenait de ne pas entacher - et ni la maladresse de ses gestes ancrée dans sa peau, ni sa démarche bohème n'y parviendraient. Les bandes courant comme un lierre immaculé sur son torse, svelte, et ses bras, immensément longs, suscitaient toutefois la curiosité. Et bien que ces voilages préservaient son corps de ses propres inattentions, lui épargnant d'avantage d'hématomes, brûlures et autres sceaux ravissants de son esprit lunaire, Aurel s'amusait de l'attention piquée qu'ils suscitaient.
De toute façon, rares étaient les choses qui ne l'amusaient pas.
personnalité
des yeux trop espiègles pour son âge, des paroles trop légères pour son intellect.
tout cela à la fois. trop grand. trop jeune. trop simplet. trop intelligent.
tout cela à la fois. trop grand. trop jeune. trop simplet. trop intelligent.
☾ insouciance effrontée. maladresse d'apparat. farfelu. adorable fainéantise. ☽
A première vue, il était difficile de se fier à l’homme et à ses mimiques lunaires. Ses humeurs hasardeuses et ses remarques sans détours avaient souvent raison de quiconque se risquait à sa compagnie. Après tout, Aurel était de ces créatures fort amènes, dont le naturel accessible et peu regardant prêtait à la rencontre, et ce malgré ses réactions parfois déconcertantes. Il était d'une spontanéité éhontée qui ne s’embarrassait pas des convenances, à tel point que sa seule présence suffisait parfois à décontenancer ses interlocuteurs. Cette franchise irréfléchie n’était qu’un volet supplémentaire de sa maladresse, pourtant comble de la précaution des alchimistes, à laquelle il ne semblait pas réellement prêter attention. Difficile d'avoir confiance en son travail, pourtant réputé d'excellente facture, lorsque l'on apercevait le bougre se prendre les pieds dans tout ce qui avait le malheur de paver son chemin. Difficile, aussi, lorsque l'on constatait le piteux état de sa collection de vaisselle en tout genre, impitoyablement ébréchées
En effet, l'homme était régulièrement vu comme un excentrique à l’esprit embrumé, un rêveur aux considérations légères - et la plupart du temps, cette impression n’était pas complètement erronée. Toutefois, et bien que rares étaient ceux qui assistaient au sérieux inébranlable d’Aurel, il semblait que cette image s’évanouissait dès que la lueur ardente de l'intérêt s'emparait de ses prunelles faussement innocentes. Ses bâillements ennuyés, son indolence étourdie, ses imprudences, alors abandonnés. La légèreté de l’homme n’était plus. Dans une quiétude presque mystique, là où seule l’intimité de son travail lui permettait d’embrasser le cœur de ses réflexions, l’alchimiste semblait revêtir l’essence élémentaire de sa perspicacité.
☾ esprit inébranlable. féroce concentration. talent brut. oiseau rare. ☽
Derrière cette simplicité presqu’enfantine, le brun était méconnaissable. Le visage fermé, coupé de ses déconcentrations habituelles, n’existait plus que l’objet de son attention. Lorsqu’il s’éprenait d’un sujet, Aurel était inarrêtable. Ses divagations habituelles semblaient bien lointaines lorsque, emmêlé dans une étrange position, l'alchimiste apposait ses réflexions sur un bout de papier. L'homme était impatient, et sans être imbu de sa personne, il connaissait ses capacités. S'il était rare qu'il se consacre pleinement aux sujets triviaux qu'il abordait négligemment, Aurel était loin d'être un niais sur lequel on ne pouvait compter. Les impressions mitigées sur sa personne s'envolaient dès lors que l'on constatait l'homme à l'œuvre, et ses habitués savaient que leurs requêtes seraient chaque fois satisfaites. Une fois que l'on apprivoisait son intellect distordu, il apparaissait bien vite qu'Aurel agissait comme il l'entendait, non par inconscience, mais plutôt par un cynisme tout à fait réfléchi.
L’alchimiste n’avait que faire des subtilités de la socialisation, et même s’il avait la capacité de développer des algorithmes innovants et de retenir des procédures complexes en un fragment de seconde, il ne parvenait pas à comprendre l’attachement humain à des manières parasites. Il n’avait pas envie de le comprendre, d’ailleurs. Aurel fonctionnait selon ses propres principes, faisait sa propre loi, où il laissait de côté les jugements ou les concepts de bien ou de mal - pas qu'il était incapable de mesurer le danger, ou les intentions de son interlocuteur. Cela lui était simplement égal, n'ayant pas de croyance impliquant la poursuite d'une pureté hypocrite, ces filtres n'avaient pas la moindre importance pour un homme comme Aurel. Toutefois, même sa logique avait ses limites.
☾ inconditionnel passionné. curiosité dévorante. fervent rationnel. idéaux. ☽
Aurel était certes passionné d’alchimie, défi magistral pour quiconque appréciait la gymnastique de l'esprit, mais était avant tout un passionné de la passion. Il avait un besoin viscéral de se maintenir occupé devant l’impossibilité de calmer la frénésie irradiante de ses neurones. Le brun avait horreur des introspections stériles que provoquait l'ennui en lui, et toutes les folies était valables pour tromper cette lassitude froide. Aurel était un homme trop vorace pour qu’une seule vie ne calme ses ardeurs. Alors, il explorait ce qui lui échappait encore, se plaisant chaque fois de retomber dans l’initiation. Et, chaque fois, lui restait un goût amer d’inachevé. Décevant. Ce monde était trop restreint pour combler les affamés, trop surveillé pour s’épargner les frustrations de ceux qui le peuplaient, Aurel en était persuadé. Mais il était aussi terriblement réaliste, sous couvert de son manque de discernement, et n’avait aucune envie de s’épuiser à lutter pour quelques idéalismes bienheureux. Aurel détestait s’épuiser.
Le calcul était aisé, son génie n’était même pas nécessaire : toute rébellion était vaine. A travers son attitude légère et décomplexée, le jeune homme évitait prudemment le marasme des idéaux prononcés dans l’ombre. Bien qu'il ne condamnait pas l'illégalité de certaines démarches en son for intérieur, l'étendre à une imposition dans cette société encore aveugle était une autre histoire. Mieux valait être pris pour un fou que pour un pion au service d’une cause perdue.
trivia
petits bouts d’Aurel. fantaisies.
une véritable addiction aux chocolats à la menthe ☾ un rapport catastrophique avec l’argent ☽ une écriture absolument illisible ☾ des lubbies soudaines qui lui passent rapidement : en ce moment, la météorologie, et avant cela, les plantes succulentes ☽ l’odeur de l’orange en horreur ☾ oublie parfois ses articles sur la caisse des commerçants, quand il n’oublie pas de payer ledit article ☽ assis en tailleur partout où cela est praticable ☾ un atelier qui n'est pas en bordel, mais qui répond à « une méthode rangement exclusive et tout à fait élaborée ».
histoire
parcours. roulades. glissades.
le petit garçon ☾ n’en était pas vraiment un. Pas d’enfance colorée, ni de marmot pleureur. Très tôt, trop tôt, Aurel avait un avis, sévère, et tranchant de lucidité. Il ne ressemblait à personne. Pas à ses parents, explorateurs de passion et profession, braves idéalistes foulant des terres nouvelles avec un sourire béat. Il les trouvait un peu stupides, avec leurs grands airs et l'énergie qu'ils dépensaient inutilement dans des chimères. Plus que tout, il avait horreur de leur voix mielleuse et leurs niaiseries à son égard. Eux non plus ne parvenaient pas à cerner leur propre fils. Trop précoce, ils ne savaient que lui apporter, si ce n’est des connaissances qu’il consommait, et assimilait, trop vite. De toute façon, ils étaient plutôt absents.
le cadet ☽ ne ressemblait pas non plus à son frère qui faisait le bonheur de ses géniteurs. De cinq ans son aîné, il était plus farouche, et de meilleure composition. Admiratif de leurs parents, lorgnant leur carrière comme une perspective réjouissante de son propre futur. Pour autant, il considérait Ulrich différemment. Son frère ne semblait pas le traiter comme un enfant, alors même qu'il en était un. Ulrich voulait devenir chasseur, et lorsque le plus jeune insultait sa vocation d'un air goguenard, il se voyait administrer une tape sèche à l'arrière du crâne. Aussi simplement que cela. Pas de malaise, ni de tentatives d'approches maladroites. Aurel adorait son frère.
garçon plus grand ☽, on cessa de l'infantiliser, alors Aurel s'adoucissait. De toute façon, il serait un piètre chasseur. Fasciné par l'éclosion des bourgeons, curieux du pétrichor emplissant ses narines, il n'irait jamais très loin. Mais toutes ses questions ne trouvaient pas toujours de réponse, à l’école d’Anthé. La curiosité d’Aurel le guida avec évidence à l’Alchimie, et personne n'y vit d'inconvénient. A condition d’attendre un peu plus. Monsieur et Madame accumulèrent les ressources nécessaires à la bonne scolarité de leur fils deux années durant, pendant lesquels lui-même s'accoutumait aux travaux manuels contre la modique somme de quelques doigts cassés et des premiers bandages à joncher sa peau. Confronté aux réalités de la ville, Aurel se dérida. La trivialité était amusante aussi, finalement.
l’apprenti retardataire ☽ rejoignit l’Académie avec une voracité difficilement contenue. Autour de lui toutefois, peu d’enthousiasme. Trop lunaire, trop spontané, on lui promettait à peine une carrière quelconque. Puis ses réflexes naturels couplés à sa réflexion hors normes attisèrent une curiosité muette. Pourtant, aucune attention supplémentaire ne lui fut accordée, si ce n'est le durcissement des attentes qui pesaient sur lui. Mais il vit à peine la différence. Aurel avait connaissance de ses talents. Il le sentait, il le savait. Tout cela était un jeu, la meilleure des occupations pour une cervelle qui se délectait de la surchauffe. Et il en voulait sans cesse plus.
as de la duplication ☾ , il avait brillamment honoré les contraintes de la spécialité dont il vénérait l'exigence, la poursuite de la transcendance, dans la perfection. Il adorait les défis, ne s'exaltait qu'ainsi. Et quelle motivation que l'application ultime exigée pour l'art de la duplication. Rechercher la connaissance parfaite des objets, de leur composition, repérer de la moindre de leurs aspérités. Pour le répéter, même rythme, exacte mélodie. C'était jubilatoire. Quelques amitiés qui méritaient qu'il s'y consacre, des nuits passées à complexifier certaines formules par pur plaisir, la curiosité de leurs effet sous l'œil scrupuleux de l'Académie et beaucoup de brûlures plus tard, Aurel arrivait au terme de son apprentissage.
le vieux Ledeboer ☽ qui sentait l’encens, tenancier d’un atelier de duplication encombré par les années, avait apprécié un talent enfoui sous une concentration fumeuse et des paupières lourdes. Plusieurs fois, il avait jaugé le doigté minutieux d’Aurel lors de travaux réalisés chez lui lors de sa sixième année. L’homme, aussi branlant que sa boutique, s’était apparemment entiché d’une nouvelle breloque. Mais sa trouvaille était compétente, bien plus que ce que promettait son allure approximative . Les deux ovnis s’entendaient étrangement bien, apprivoisant leurs intellects bruts et alambiqués. C’est naturellement qu'il se mit à son service les premières années suivant l'obtention de sa licence, et tout aussi naturellement qu'il lui demanda sa place à la tête de l'atelier après seulement quatre ans de travaux à ses côtés. Sans détours, sans fioritures. Le vieillard s’était contenté de rire.
le cou cassé ☾ était à Aurel. Le jeune homme, malgré ses compétences, n’était pas prêt à gérer un commerce de lui-même – seul un fou pouvait croire l'inverse. Mais le talent était une bijoux orgueilleux, Ledeboer ne le savait que trop, qu'on ne pouvait limiter trop longtemps dans le carcan d’une hiérarchie. Aurel aurait voulu compléter sa palette, s’initier à la synthèse, l’instillation. Tout ce qu’il pouvait découvrir. Mais le remboursement de l’aide de ses parents de qui il n’acceptait plus de financements avait fini de le ruiner. Alors pour combler son appétit vorace, le vieillard mit à disposition un local, bien plus petit, bien plus saugrenu. Il ne lui en fallait toutefois pas plus. Aurel y fit son palais, qu’il nomma Le cou cassé d’après les vitraux dépareillés couvrant le plafond. Quel comble, pour un atelier de duplication - sa succursale, du moins. La clientèle du vieil homme s’étant habituée à son second un peu spécial depuis des années, il ne fut pas bien difficile pour Aurel de la fidéliser. La plupart des demandes passaient par son atelier, généralement industrielles et régulées par un cahier des charges pointilleux dont l’homme s’abstenait désormais de s’occuper.
la tempête Nastajja ☽ était paradoxalement chargée de mettre de l’ordre dans ce qu’Aurel avait délaissé. Petite femme butée, l’alchimiste s’était lié d’amitié avec la jeune Nastajja alors qu’elle logeait aux chambres d’Ovaline, à peine majeure et sans le sou. Le sou, Aurel ne l’avait pas réellement non plus, mais elle s’était risquée au vol à l’étalage. Appréhendée et menacée sous l’œil intrigué de l’homme, il s’en était porté garant. Et sous son air orageux et ses remontrances quotidiennes, Nastajja lui était reconnaissante, et ce depuis ces deux années où l’arrière-boutique avait été aménagée avec un petit lit de camp pour l’accueillir. Malgré les sept années les séparant, elle semblait être une bien meilleure gestionnaire qu’Aurel ne le serait jamais, réglant les détails administratifs que l’alchimiste laissait capricieusement de côté sans rechigner. Et parfois, dans le silence de son atelier, lorsqu’il divaguait, il entendait le sermon de la demoiselle en stéréo.
« Si vous avez le temps de vous ennuyer, c’est que vous pouvez m’aider à faire les comptes, non ? »
Il en avait froid dans le dos.raven
du haut de mes 21 ans, petit oiseau de nuit, active quand la nuit tombe - 17h30, donc. beaucoup moins badass. ahem.
vous êtes d'une BEAUTE et d'une DOUCEUR i- hâte de rp parmi vous !
du haut de mes 21 ans, petit oiseau de nuit, active quand la nuit tombe - 17h30, donc. beaucoup moins badass. ahem.
vous êtes d'une BEAUTE et d'une DOUCEUR i- hâte de rp parmi vous !