Dim 15 Nov - 12:01
aliénor combe
faire valser la misère jusqu'aux confins de l'univers
informations
nom completaliénor mascarose combe
date de naissance & âge6 novembre, 32 ans
lieu de résidence (district)psythé
occupationmembre de la commission de la guilde des alchimistes
groupealchimistes
domaine & expériencedémantèlement, dix ans
featleliana (dragon age inquisition)
apparence
une svelte silhouette aux contours onduleux ● un mètre soixante-quatre à demi dissimulé sous d'amples drapés ● une légèreté toute palpable ● une peau de lait, constellée d'éphélides ● des mèches cuivrées qui charrient une mâchoire fine mais impérieuse ● des couleurs de point du jour dans le regard ● une peau fine pour l'encadrer, porteuse de reflets nacrés et du tracé des veines ● des lèvres d'un incarnat clair ornées d'un pli sévère, avares de sourires ● une main gauche à l'auriculaire perdu dans un accident alchimique ● un voile porté constamment, coulant depuis le sommet du crâne pour encadrer un visage fermé avant de se mêler aux plis des vêtements ● une allure discrète aux faux airs de dissimulation ● une préférence marquée pour les teintes sombres et violines ● de longues étoffes faites pour adoucir la silhouette, plutôt que de la souligner ● de hautes robes aux ourlets frôlant le sol, dont les plis se confondent avec ceux du voile qui lui tombe sur les épaules ● une broche pour fixer ces étoffes ensemble, un œil de métal dont la signification n'appartient qu'à elle.
personalité
enfants de l'incandescence, regardez sans méfiance
l'éternité qui vous braque et cette lumière vous traque
l'éternité qui vous braque et cette lumière vous traque
Aliénor porte la discrétion contre la peau comme une douce fragrance, diffuse mais bien présente, exhalée par ce voile qui lui encadre perpétuellement le visage et occulte à demi son profil. La mine est fermée, et les silences doctes ; les coins des lèvres sont peu loquaces, s'enroulant plus volontiers autour d'un mot que d'un sourire. Le tout demeure lisse, presque pudique, tout en intonations basses et en propos mesurés, jamais un plus haut que l'autre, comme fondus dans une diplomatie abordée à contrecœur. S'il est facile d'y soupçonner une trace d'agacement, il n'en est en réalité absolument rien : Aliénor ne s'emporte pas – jamais. Elle se pince, tout au plus, fronce le nez et tord la bouche si c'est nécessaire, mais elle ne vibre pas, quelle que soit la nature des nouvelles. Réjouissance comme contrariété semblent glisser sur les amples étoffes dont elle se drape – à croire qu'elles abritent quelque vice ou honte – pour n'y laisser que sévérité.
Cette droiture sans borne que rien n'impressionne tient la main à la plus accomplie des persévérances. Si jugée digne d'intérêt, aucune chose, aucune personne ne saura se défaire d'une insistance aussi plénière qu'une paire de serres plantées dans la chair ; et ce, au plus grand dam des alchimistes dont elle a la charge de contrôler les ateliers. Aucun détail ne lui échappe, et la moindre futilité peut mériter qu'on s'y penche, fut-ce considéré une perte de temps ou d'énergie. Il y a quelque chose, dans cet acharnement, qui semble comme à la recherche d'une vérité pure, entière – une vérité lumière.
Bien entendu, on trouve sous cette inclination à la persistance une patience des plus étendues, ainsi qu'une curiosité des plus voraces : Aliénor s'intéresse à tout, et tout intéresse Aliénor. Un esprit vif, même dissimulé sous un masque de désinvolture, se fatigue promptement, et c'est là son plus grand défaut – la lassitude. Une lassitude sans nom, aussi sombre que profonde, si dévorante qu'elle quête désormais de quoi s'assouvir dans l'interdit. Les recherches alchimiques qu'elle a côtoyées, faites et défaites depuis maintes années ne présentent plus d'attrait que lorsqu'elles touchent à ce qui promet de chasser l'ennui, à ces formes taboues d'alchimie qui promettent de jouer avec la vie. Des traces de telles études existent forcément, elle en est convaincue, et il n'appartient qu'à elle d'y mettre la main, au nom du progrès.
trivia
plutôt secrète, il est difficile d'obtenir des éléments de sa vie personnelle ● on ignore si elle a (ou a eu) quelqu'un dans sa vie, la rumeur aime à la croire solitaire invétérée ou séparée de longue date ● il est néanmoins connu qu'elle a une sœur cadette, un détail qu'elle a volontairement donné aux curieux afin qu'ils aient au moins quelque chose à se mettre sous la dent ● grande amatrice de thé, particulièrement de thé noir, très parfumé ● entretient une surprenante affinité avec les corvidés, qui n'ont que peu de craintes à l'approcher ● à l'inverse, les chats ont tendance à la fuir ● aucune explication ne sera donnée quant à son voile, qui tient d'ailleurs davantage de la capuche qu'autre chose ● ne sera jamais surprise vêtue d'un pantalon ● n'a que peu d'attrait pour le maquillage ou les bijoux ● craint le soleil, peu clément envers ses yeux et sa peau clairs ● se refuse à porter des gants, bien qu'on le lui ait déjà conseillé afin de cacher son doigt manquant ● n'a jamais su siffler ● ses aliments préférés sont le poisson et les prunes ● le violine est sa couleur favorite, on le retrouve fréquemment sur ses robes ● on lui a déjà demandé pourquoi porter des vêtements aussi amples si ce n'était pour cacher quelque chose, elle n'a jamais répondu ● préfère largement l'hiver à l'été ● très bonne joueuse de luth, ne s'est produite que devant une poignée d'élus ● allergique aux noix ● consommatrice occasionnelle d'anodyne ● incapable d'éprouver de l'empathie pour les automates malgré leur apparence humanoïde.
histoire
— Aliénor naît au sein d'une famille modeste à Xolthé. Sa famille se compose aujourd'hui de sa mère, qui n'a jamais quitté le district, et de sa sœur cadette. Son père est décédé il y a quelques années ;
— son enfance est globalement heureuse, sans histoire, marquée par la complicité avec sa sœur dont le naturel volubile contrebalance sa discrétion ;
— à son entrée à l'école publique à Mìnthé, elle apprend rapidement que les taiseux s'intègrent mal, et commence à se forger cet extérieur fermé qu'on lui connaît aujourd'hui ;
— on lui reconnaît un esprit avide de connaissances, et le domaine de l'alchimie, si vaste et si complexe, l'attire énormément. Dès ses quatorze ans, ses parents s'endettent pour lui permettre d'entrer à l'Académie. Elle choisit, lors de sa deuxième année, de se spécialiser en démantèlement. Ses six années d'études lui ont laissé de bons souvenirs, la collecte de savoir ayant permis de repousser la lassitude à laquelle son intellect est propice. Consciente du pois financier que cela représente pour ses parents, elle n'excède pas les six années règlementaires et se présente à la Guilde des Alchimistes, dont elle réussit l'examen d'entrée sans encombre ;
— désormais accréditée, elle s'installe à Psythé et entre dans un atelier spécialisé en démantèlement. Pendant des années, elle effectue des manipulations complexes sur des objets rares, tout en poursuivant des recherches en biologie et en botanique, intéressée par l'impact de l'alchimie sur la flore. Elle emploie une grande partie de ses revenus à rembourser la dette contractée par ses parents pour l'envoyer à l'Académie ;
— dix ans de cette vie voient progressivement refleurir l'ennui : les requêtes qui parviennent à l'atelier ne l'intéressent plus, et ses recherches tournent en rond. Les effets de l'alchimie sur le vivant l'obsèdent, et malgré le tabou, elle commence à rêver d'avancées alchimiques basées sur des expériences animales, voire même humaines. En silence, elle se persuade que l'alchimie pourrait repousser les actuelles limites de la médecine, si seulement les recherches en ce domaine étaient autorisées : ne pourrait-on pas synthétiser un membre amputé ? Démanteler une tumeur ? Instiller des organes malades pour accélérer leur guérison ?
— une fois la dette de ses parents remboursée, elle quitte le milieu des ateliers et se rapproche de la Guilde, à qui elle transmet sa candidature afin de rejoindre la Commission. La décision est bien évidemment intéressée : il s'agit surtout de pouvoir mettre le nez dans les recherches d'autrui, de tromper la lassitude en se nourrissant de découvertes alchimiques ;
— cela fait deux ans qu'elle officie en tant que membre de la Commission. En parallèle, ses questionnements sur l'alchimie du vivant sont impossibles à faire taire, et elle a fini par y céder. Depuis peu, Aliénor s'est mis en tête de débusquer un passage vers Ouroboros, convaincue qu'il existe quelque part des traces de recherches interdites, que ce soit au marché de Brumazar ou aux Archives de Gnōsis.
— son enfance est globalement heureuse, sans histoire, marquée par la complicité avec sa sœur dont le naturel volubile contrebalance sa discrétion ;
— à son entrée à l'école publique à Mìnthé, elle apprend rapidement que les taiseux s'intègrent mal, et commence à se forger cet extérieur fermé qu'on lui connaît aujourd'hui ;
— on lui reconnaît un esprit avide de connaissances, et le domaine de l'alchimie, si vaste et si complexe, l'attire énormément. Dès ses quatorze ans, ses parents s'endettent pour lui permettre d'entrer à l'Académie. Elle choisit, lors de sa deuxième année, de se spécialiser en démantèlement. Ses six années d'études lui ont laissé de bons souvenirs, la collecte de savoir ayant permis de repousser la lassitude à laquelle son intellect est propice. Consciente du pois financier que cela représente pour ses parents, elle n'excède pas les six années règlementaires et se présente à la Guilde des Alchimistes, dont elle réussit l'examen d'entrée sans encombre ;
— désormais accréditée, elle s'installe à Psythé et entre dans un atelier spécialisé en démantèlement. Pendant des années, elle effectue des manipulations complexes sur des objets rares, tout en poursuivant des recherches en biologie et en botanique, intéressée par l'impact de l'alchimie sur la flore. Elle emploie une grande partie de ses revenus à rembourser la dette contractée par ses parents pour l'envoyer à l'Académie ;
— dix ans de cette vie voient progressivement refleurir l'ennui : les requêtes qui parviennent à l'atelier ne l'intéressent plus, et ses recherches tournent en rond. Les effets de l'alchimie sur le vivant l'obsèdent, et malgré le tabou, elle commence à rêver d'avancées alchimiques basées sur des expériences animales, voire même humaines. En silence, elle se persuade que l'alchimie pourrait repousser les actuelles limites de la médecine, si seulement les recherches en ce domaine étaient autorisées : ne pourrait-on pas synthétiser un membre amputé ? Démanteler une tumeur ? Instiller des organes malades pour accélérer leur guérison ?
— une fois la dette de ses parents remboursée, elle quitte le milieu des ateliers et se rapproche de la Guilde, à qui elle transmet sa candidature afin de rejoindre la Commission. La décision est bien évidemment intéressée : il s'agit surtout de pouvoir mettre le nez dans les recherches d'autrui, de tromper la lassitude en se nourrissant de découvertes alchimiques ;
— cela fait deux ans qu'elle officie en tant que membre de la Commission. En parallèle, ses questionnements sur l'alchimie du vivant sont impossibles à faire taire, et elle a fini par y céder. Depuis peu, Aliénor s'est mis en tête de débusquer un passage vers Ouroboros, convaincue qu'il existe quelque part des traces de recherches interdites, que ce soit au marché de Brumazar ou aux Archives de Gnōsis.
calandre
(c'est mon pseudo secondaire, parce que j'aime pas trop être reconnue)
sinon j'ai 24 ans, et ça fait déjà dix ans que je fais du rp. j'aime bien coder et grapher, même si le résultat ressemble pas toujours à ce qui était prévu à la base. et je l'ai déjà dit mais votre forum satisfait grandement mon côté psychorigide
(c'est mon pseudo secondaire, parce que j'aime pas trop être reconnue)
sinon j'ai 24 ans, et ça fait déjà dix ans que je fais du rp. j'aime bien coder et grapher, même si le résultat ressemble pas toujours à ce qui était prévu à la base. et je l'ai déjà dit mais votre forum satisfait grandement mon côté psychorigide